Votre rôle au niveau du C.A. et pourquoi l’avoir rejoint ?
Je m’occupe plus spécifiquement des aspects financiers du HCC en étroite collaboration avec Gérard Scheidegger et les autres membres du CA. Suite à une discussion avec un membre du CA, la proposition de rejoindre l’équipe dirigeante m’a été donnée, j’ai trouvé le défi intéressant.
Quelques mots pour vous présenter
J’ai 51 ans, divorcé, une fille de 18 ans. Je suis né aux Franches-Montagnes et habite à la Chaux-de-Fonds depuis plus de 20 ans. Après plus de 15 ans passés comme directeur financier dans une multinationale américaine sise dans le canton, je suis aujourd’hui directeur-associé au sein la société RED’X SA active dans la bureautique et l’informatique. En dehors du travail, j’ai pour passion entre autres la musique et le tennis.
Pour vous le HCC c’est …..
Une nouvelle aventure pleine de rebondissements et un club fabuleux que je commence seulement à découvrir. C’est également une super équipe sur la glace qui va nous emmener très loin cette année j’en suis certain.
Le club a connu passablement de changement au niveau de son administration, quelle organisation pour les finances ?
Aujourd’hui la comptabilité est entièrement tenue à l’interne, à l’exception des salaires qui sont préparés par une fiduciaire. Un suivi budgétaire serré a été mis sur pied avec des revues mensuelles présentées au CA, un budget tel que celui du HCC se doit être particulièrement bien suivi.
L’affluence de mardi dernier contre Ticino était famélique avec 1’170 spectateurs. Avec 4-5 affiches pas très sexy, un budget de 4,8 millions est-il tenable ?
C’est certain que ce n’est pas ce genre d’affluence qui va aider à tenir le budget, c’est la raison pour laquelle il s’agira de bien jouer les matchs plus sexy à la maison afin d’attirer un public plus nombreux. J’aimerais profiter de l’occasion pour remercier sincèrement tous nos sponsors qui nous permettent d’avoir une équipe compétitive sur la glace, il est évident que sans eux, le HCC ne serait pas là où il se trouve aujourd’hui.
A l’instar du LHC, devra-t-on passer par une V.I.P.isation du club pour viser la LNA à terme, et ce au détriment de la masse populaire qui fait l’âme du club ?
Clairement pas, sans le soutien de la base des spectateurs le club ne vivra pas longtemps, il faut pouvoir présenter une palette de produits aussi large que possible qui englobe aussi bien les VIP que les autres supporters.
Le club s’est porté candidat à la LNA, quel budget réaliste faut-il envisager pour y demeurer ?
Je pense qu’il faudrait au minimum le doubler.
Eric Nagels
Chef des finances
Propos recueillis par Jean Dreier