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Qui a dit que ce serait facile ? Les Abeilles ont en fait la cruelle expérience mardi en s’inclinant à la 98ème, après avoir remonté au score durant le 3ème tiers. Le caissier se réjouit de voir une nouvelle forte affluence mardi prochain aux Mélèzes.

Comme annoncé dans la presse régionale, Louis Matte effectuait deux rocades au sein de son effectif en alignant Allan McShane en lieu et place de Kyle Olson, alors que Lekit Reichle prenait la place de Josselin Dufey.

C’est presque à une entame de match similaire à celle de dimanche qu’il nous était donné d’assister en début de rencontre, avec un puck cette fois et heureusement non capté par les attaquants zürichois. Si les minutes suivantes étaient assez équilibrées, un puck tirée de la ligne bleue terminait au fond des buts de Viktor Östlund, parfaitement masqué par un joueur adverse (5ème). A la 9ème, Bastien Pouilly se faisait punir. Le power-play était mal négocié par les lionceaux zürichois et les Abeilles pouvaient se retrouver au complet, sans danger. De retour au complet, les Abeilles prenaient place dans le camp adverse et allaient égaliser par un missile de Gilian Kohler (12ème). A la 14ème, Jarno Kärki effectuait une très grosse charge à l’encontre de Bastien Pouilly, mais ne recevait que deux minutes de punition, alors que le défenseur du HCC peinait à regagner son banc. Malgré un bon power-play, personne ne trouvait la faille. Les Abeilles avaient toutefois pris le contrôle du match, du moins jusqu’à la 17ème, via un puck perdu derrière les buts chaux-de-fonniers qui permettait aux joueurs locaux de reprendre l’avantage par Jan Neuenschwander, laissé seul devant Viktor Östlund. A 15 secondes de la première sirène, Silvan Landolt commettait une crosse haute sur Janik Loosli. Les Abeilles allaient pouvoir entamer le tiers médian avec un homme de plus.

L’action la plus dangereuse était à mettre au crédit de Sondre Olden dont l’envoi tapait la cage extérieur après quelques secondes. De retour à 5 contre 5, le jeu allait se débrider quelque peu aves des actions de part et d’autre. Janick Loosli se faisait punir à la 16ème, après une faute sur Joël Henry. S’il fallait un peu de temps pour les zürichois pour mettre leur power-play en place, il fallait un Viktor Östlund attentif devant sa cage pour empêcher les locaux d’aggraver la marque. Celui-ci allait d’ailleurs se signaler sur un arrêt réflexe à la mi-match, sur un contre rapide de la part des attaquants locaux (Böhler). A la 33ème, Julien Privet se rattrapait de son erreur de la 17ème en égalisant, après que Lucas Matewa n’ait récupéré un puck dans la zone de défense zürichoise pour adresser une passe à Yves Stoffel qui remettait en retrait au numéro 22. A la 36ème toutefois, les Lionceaux reprenaient l’avantage sur un puck subtilement dévié devant Viktor Östlund par Nicolas Baechler. Quelques secondes plus tard, Tim Bünzli avait le puck du 4-2 au bout de la crosse mais ratait son affaire. Ce n’était que partie remise puisque Marlon Graf allait mystifier Viktor Östlund à la 38ème., après avoir récupérer un puck curieusement renvoyé par la bande. Il venait de s’écouler exactement 120 secondes entre les deux buts, durant lesquelles les Abeilles avaient trop regarder leur adversaire faire. Il serait bon ton de se souvenir d’une certaine remontada avant d’aborder le 3ème tiers, alors que la sirène venait de renvoyer tout le monde au vestiaire.

On aurait pu rapidement y croire lorsque Gilian Kohler et Kai Schweri partaient en contre après 90 secondes, mais les deux attaquants étaient rattrapés in extremis. L’espoir allait renaître à la 46ème, alors que Lorin Grüter avait mal capté un puck envoyé par Remi Vogel, glissé ensuite par Yves Stoffel au fond des buts zürichois. Avec des Abeilles résolues à égaliser et à des Zürichois lançant des contres menaçants, le match devenait assez fou. A la 51ème, Stefan Rüegsegger voyait sa déviation passer de peu à côté. Les Abeilles prenaient résolument la direction des opérations. A la 57ème, Joël Henry commettait un cross-check sur Julien Privet et se faisait punir, et après 37 secondes, Anthony Huguenin fusillait Lorin Grüter. A la 59ème, Julien Privet avait le but de la victoire au bout de la palette, mais Lorin Grüter s’interposait. A 15 secondes de la 3ème sirène, Leikit Reichle se voyait offrir un cadeau par la défense adverse, laquelle se rattrapait en déviant le tir du numéro 57. Il faudra donc en passer par les prolongations. A noter que Steven Macquat n’était pas réapparu après un contact à la bande avec deux Zürichois quelques instants après le but d’Yves Stoffel.

Après 35 secondes dans la prolongation, la latte venait au secours des Abeilles. Viktor Östlund allait encore connaître une chaude alerte à la 65ème, mais le gardien sortait bien la botte. Chaque équipe donnait son va-tout et connaissait sa période de domination dans le camp adverse. Les Abeilles avaient les meilleures possibilités, par Loïc In-Albon à deux reprises, puis Sondre Olden. Les joueurs des deux camps se couchaient devant les pucks et la douleur alliée à la fatigue se voyait de plus en plus sur les visages. David Eugster avait lui aussi sa chance à la 75ème, mais l’épaule de Lorin Grüter était solide. Les lionceaux se montraient menaçant durant les dernières minutes et Viktor Östlund avait fort à faire à son tour.  A 60 secondes du terme, le puck terminait au fond des buts chaux-de-fonniers, mais les arbitres ne validaient pas la but, au grand désarroi des Zürichois. L’arbitre devait certainement avoir sifflé avant la fin de l’action pour ne pas aller consulter la vidéo. Il faut le dire, on était plus proche de la victoire des lionceaux que celle des Abeilles à la fin de cette première prolongation.

La première chance des Abeilles venait de la canne d’Allan McShane après moins d’une minute. Le Canadien avait encore une autre opportunité à la 85ème. Les actions étaient nombreuses du côté des Abeilles mais le puck ne voulait décidemment pas rentrer. Viktor Östlund avait lui aussi devoir s’employer à deux reprises durant la première moitié de cette 2ème prolongation. Le salut viendrait d’une erreur ou d’un exploit individuel. La latte de Viktor Östlund allait encore s’interposer à 2 minutes de la fin de cette seconde prolongation. Mais 23 secondes plus tard, le gardien chaux-de-fonnier était crucifié.

 

GCK Lions – HC La Chaux-de-Fonds 5-4 ap (2-1; 2-1; 0-2; 0-0; 1-0)

KEK de Küssnacht,  780 spectateurs

Arbitres : MM. Gerber et Ruprecht, assistés de MM. Francey et Wermeille

Pénalités : 3 x 2′ contre les GCK,  2 x 2′ (Pouilly, Loosli contre le HCC

Buts : 04’45 Buchli (Baeschler, Böhler) 1-0; 11’36  Kohler (McShane, Huguenin) 1-1; 16’32 Neuenschwander (Hinterkircher, Spring) 2-1; 32’24 Privet (Stoffel, Matewa) 2-2; 35’56 Baechler (Hinterkircher, Buchli) 3-2; 37’56 Graf 4-2; 45’49 Stoffel (Vogel, Reichle) 4-3; 57’31 Huguenin (Andersons, 5c4) 4-4; 98’23 Graf (Blaser) 5-4

Equipes :

GCK : Grüter (Meier); Blaser, Ustinkov; Schwendeler, Landolt; Bünzli, Murer; Blaser, Buchli; Henry, Kärki, Leone; Truog, Mettler, Backman; Böhler, Baechler, Graf; Hinterkircher, Neuenschwander, Spring

HCC : Östlund (Cervino); Jaquet, Huguenin; Vogel, matewa, Pouilly, In-Albon; Smons; Olden, Privet, Andersons; Kohler, McShane, Schweri; Eugster, Loosli, Rüegsegger; Reichle, Macquat, Stoffel; Voirol

Notes : GCK sans Sejejs (blessé), Ruppelt, Schaller (surnuméraires); HCC sans Achermann, Aeschlimann, Forrer, Gehringer (blessés); Dufey, Olson, Barbei, Robin (surnuméraires)