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Après une entame de match quasi idéale, les Abeilles se sont en peu endormies et ont laissé revenir leur adversaire. Mais l’important est là et les Abeilles remportent un nouveau trophée, le 3ème depuis trois saisons et ne vendons pas la peau de la souris avant de l’avoir tuée.

C’est une nouvelle finale qui attendait le HCC et les GCK Lions. Cette fois, ce n’est pas le titre de Swissleague qui était en jeu mais bien la Coupe suisse (ou nationale selon la formule consacrée), un trophée que les joueurs de Louis Matte avaient bien envie de gagner, et le public aussi puisque la partie se jouait à guichets fermés. A noter encore qu’il aura fallut attendre la finale pour voir les Abeilles évoluer dans leur ruche. Sondre Olden et Damian Gehringer allaient faire leur retour au jeu, au détriment de Noah Micheletti, lequel se retrouvait en tribune avec Cliff Pu, alors que Ludo Voirol retrouvait une place en attaque. On allait également pouvoir enfin retrouver la triplette infernale. Pour être exhaustif, le public allait découvrir Gianluca March, en provenance de Winterthur. C’est pratiquement une équipe zürichoise au complet qui allait jouer les contradicteurs.

Les choses n’allaient pas traîner pour les Abeilles, après un premier tir de Damian Gehringer à la 2ème minute, Julien Privet allait avoir le temps de contrôler le puck adressé par Jaison Dubois, pour tromper Lorin Grüter après 121 secondes. A la 6ème, Janick Loosli recevait un puck dans l’axe mais son tir passait à côté. Ce n’était que partie remise puisque le numéro 43 n’allait pas rater sa chance une 2ème fois dans l’enchaînement. Peter Andersson demandait un temps mort pour remettre ses troupes dans le bon ordre. La pénalité sifflée contre Viktor Backman n’allait certainement pas dans le sens souhaité (6ème). Le retour au jeu du Suédois coïncidait avec la première occasion des visiteurs (8ème), mais notre Viktor à nous se montrait intraitable. Les visiteurs connaissaient alors leur meilleure séquence de ce début de match, sans se montrer dangereux, malgré une belle présence dans le camp de défense meuqueux. Stefan Rüegsegger avait une belle opportunité d’inscrire le 3ème à la 13ème, mais sa reprise était stoppée par le dernier rempart zürichois. La 2ème pénalité subie par les visiteurs pouvait être qualifiée de stupide, puisque Jarno Kärki laissait traîner sa canne dans les patins de Loïc In-Albon. Après 30 secondes, le puck envoyé par Olden et peut-être dévié par Oliver Achermann était renvoyé par le poteau. Malgré une grosse domination meuqueuse, le score ne bougerait pas et ce jusqu’au premier thé. L’avance de deux buts n’était de loin pour des Abeilles dominatrices.

Les visiteurs entraient dans le tiers médian bien mieux en monopolisant le puck. Il fallait attendre la 23ème pour voir la première incursion chaux-de-fonnière dans le camp adverse, via David Eugster. Peu après la 25ème, c’est sur un contre que les Abeilles triplaient la mise par Stefan Rüegsegger, dont le puck passait sous la jambière de Lorin Grüter. A la 29ème, et après quelques tergiversations arbitrales, Sandis Smons tait envoyé sur le banc des polissons pour une canne haute. L’école zürichoise de hockey n’est pas l’une des meilleure du pays pour rien alors que les visiteurs étaient installés dans le camp des Abeilles, mais ce sont ces dernières qui se montraient les plus dangereuses sur deux contres dont le premier était intercepté par Lorin Grüter à la ligne bleue, puis sur une passe en retrait de Janick Loosli qui aurait pu se transformer en autobut. Seul un tir violent de Robin Leone ponctuait la fin de la séquence. La suite des débat était moins intense… jusqu’à la 37ème, moment choisi par la 2ème triplette chaux-de-fonnière pour nous concocter un petit bijou digne de figurer dans les manuels, avec Stefan Rüegsegger à la conclusion qu’une triangulation avec Kay Schweri et Steven Owre. Bien que le plus souvent dominée territorialement, les Abeilles avaient doublé la mise en donnant une leçon d’efficacité à leur adversaire. Mais même à 4-0, on sait mieux que quiconque que rien n’est joué et qu’il faudra éviter tout relâchement.

L’écrire était-il prémonitoire ? Après 15 secondes et un dégagement interdit des Abeilles, les visiteurs ouvraient leur compteur par le futur joueur chaux-de-fonnier, Noah Böhler. Sondre Olden aurait pu redonner 4 buts d’écart à la 45ème, mais sa reprise était déviée de la botte par Lorin Grüter. Viktor Östlund sortait le grand jeu à la 47ème, puis c’est Toms Andersons qui échouait dans son face à face. Le public donnait de la voix, pour redonner de la vigueur à son équipe, un peu dans le dur. Joël Henry voyait son tir passé près des buts de Viktor Östlund à la 52ème, mais les visiteurs allaient encore une fois réduire la marque à la 53ème, par Viktor Backman. Plutôt que de se ruer en attaque, les visiteurs faisaient un peu preuve d’attentisme par la suite, alors que le temps ne parlait pas en leur faveur. Tant mieux pour nous. Dès la 58ème, Lorin Grüter demandait à sortir, ce qui était chose faite alors qu’il restait 140 secondes de jeu dans le temps réglementaire. Les Abeilles faisaient le dos rond et obtenait leur première Coupe.

 

HC La Chaux-de-Fonds – GCK Lions 4-2 (2-0; 2-0; 0-2)

Patinoire des Mélèzes, 5225 spectateurs

Arbitres : MM. Arpagaus et Gerber, assistés de MM. S. Wermeille et Pitton

Buts : 02’01 Privet (Dubois, Eugster) 1-0; 05’21 Loosli (Voirol, Matewa) 2-0; 25’05 Rüegsegger (Owre, Matewa) 3-0; 37’30 Rüegsegger (Owre, Schweri) 4-0; 40’15 Böhler (Backman, Schwendeler) 4-1; 52’22 Backman (Böhler, Henry) 4-2

Pénalités : 1 x 2′ (Smons contre le HCC; 2 x 2′ contre les GCK

Equipes :

HCC : Östlund (Shiyanov); Gehringer, In-Albon; Jaquet, Smons; March, Matewa, Favre; Olden, Achermann, Andersons; Rüegsegger, Owre, Schweri; Dubois, Privet, Eugster; Loosli, Aeschlimann, Voirol; Dey

GCK : Grüter (Ruppelt); Schwendeler, Blaser; Pinana, Murer; Bünzli, Sejejs; Morson; Henry, Backman, Meier; Mettler, Kärki, Leone; Truog, Böhler, Segafredo; Greuter, Neuenschwander, Spring; Rüedi

Notes : 

HCC sans Zaetta, Boss, Chiriayev, Macquat, Kohler (blessés), Huguenin (suspendu), Pu et Micheletti (surnuméraires)

GCK sans Graf (malade)

 

Yannick Blaser et Viktor Östlund sont désignés meilleur joueur de chaque équipe.