Au terme d’une prestation qui ne figurera pas dans les annales de l’histoire du HCC , les Abeilles ont cueilli une victoire qui leur permet de garder la tête du classement. Les lionceaux zürichois leur ont toutefois donné bien du fil à retordre et peuvent aussi nourrir quelques regrets.
Comme prévu malheureusement, les Abeilles allaient devoir entamer la rencontre sans plusieurs joueurs touchés plus ou moins gravement mardi (Kohler, Macquat, Privet, Gehringer). L’effectif chaux-de-fonnier a ceci de particulier cette saison qu’il n’est nul besoin de faire appel à des licences B aléatoires. Noam Micheletti et Loan Burkhalter retrouvaient place sur la feuille de match, alors que Ludo Voirol débutait la rencontre comme il l’avait terminé mardi, soit en attaque. Oliver Acherman retrouvait une place au centre de la seconde triplette, alors que Cliff Pu regarderait la rencontre des gradins. Du côté des visiteurs, ceux-ci faisaient face à de nombreux malades, et non des moindres. A noter que dans la configuration actuelle du classement, les Abeilles joueraient contre les GCK en quart de finale, sans compter la finale de la Nationale Cup.
Fortes de leur première place au classement, ce sont les Abeilles qui montraient les meilleures disposition en ce début de match. Il fallait cependant se méfier dun adversaire prompt à saisir chaque opportunité, telle que celle de la 9ème, qui voyait Jan Neuenschwander ouvrir la marque, alors que les Abeilles s’étaient créée quelques chances peu avant. Les Abeilles dominaient tant et plus mais ne parvenaient pas à égaliser. A 65 secondes de la première sirène, Loïc In-Albon faisait trébucher un adversaire et se faisait justement punir. Hormis le seul tir survenu à la dernière seconde du tiers, la séquence de power-play était animée par Julian Mettler et Darren Boss qui s’échangeaient quelques coups et amabilités une fois la sirène retentie, sans que les arbitres ne trouvent à y redire.
Une fois la séquence terminée, les Abeilles reprenaient la direction des opérations et se lançaient à l’assaut des buts adverses, notamment via sa première triplette. Il fallait ajuster la hausse et la dérive pour arriver à loger le puck dans le cadre ! Au fil des minutes toutefois, le jeu tombait dans une certaine léthargie, jusqu’ à la 27ème minute, les Abeilles pouvant jouer avec un homme de plusa, après la ccrosse haute de Noah Greuter. Les Abeilles en profitaient pour égaliser par Evgenyi Chiriaev (28ème). Stefan Rüegsegger subissait lui aussi les foudres arbitrales pour avoir laisser trainer sa canne dans les patins d’un adversaire (31ème). La séquence était tuée malgré une grosse présence dans le camp chaux-de-fonnier. Il fallait attendre la 33ème pour voir un gros arrêt de Viktor Östlund. Curieusement, les A eilles laissaient l’initiative du jeu à leur adversaire en se recroquevillant en défense, avec parfois des gestes peu académiques. Elles allaient êtres unies à la 37ème alors que Joël Henry se retrouvait seul face à Viktor Östlund et inscrivait le 1-2, sans que cela puisse être qualifié de vol au vu des dernières minutes. Les Abeilles semblaient avoir perdu leur jeu depuis la mi-match et se montraient sous un mauvais jour. Louis Matte allait-il trouver les mot durant la seconde pause ?
Après 30 secondes dans le troisième tiers, Sondre Olden et Steven Owre se télescopaient dans le camp adverse, pour une séquence à l’image de la rencontre du soir. Il n’y avait strictement aucune action à se mettre sous la dent, même si au fil des minutes les Abeilles reprenaient leurs esprits, incitant aussi les spectateurs à donner de la voix. Janick Loosli prenait la direction du banc des polissons à la 49ème. David Eugster pouvait partir en contre mais Yannick Blaser, le top-scorer d’un soir, empêchait le numéro 48 d’aller au bout de son action. Le public pouvait enfin exploser à la 53ème, alors que Sondre Olden venait de glisser le puck au fond des buts zürichois. Le match prenait enfin une tournure digne de ce nom. Jusqu’à la fin du temps réglementaire, chacune des deux équipes aura eu l’occasion de passer l’épaule, mais il faudrait se départager au-delà des 60 minutes.
La prolongation ne durera que 27 secondes, le temps pour Steven Owre d’aller affronter victorieusement le dernier rempart zürichois. OUF !!!
HC La Chaux-de-Fonds – GCK Lions x-x (0-1; 1-1; 1-0; )
Patinoire des Mélèzes, 2559 spectateurs
Arbitres : MM. Blasbalg et Fausel, assistés de MM. G. Wermeille et Allenspach
Buts : 08’32 Neuenschwander (Greuber, Sejejs) 0-1; 27’40 Chiriaev (Schweri, In-Albon, 5c4) 1-1; 35’51 Henry (Graf, Ustinkov) 1-2; 52’27 Olden (In-Albon, Boss) 2-2; 60’27 Owre 3-2
Pénalités : 3 x 2′ (In-Albon, Rüegsegger, Loosli) contre le HCC, 1 x 2′ contre les GCK + PM (Henry)
Equipes :
HCC : Östlund (Shyianov); Jaquet, Huguenin; Smons, In-Albon; Matewa, Boss; Micheletti; Olden, Owre, Andersons; Rüegsegger, Achermann, Scheri; Chiriaev, Aeschlimann, Voirol; Dubois, Loosli, Eugster; Burkhalter
GCK : Grüter (Ruppelt); Ustinkov, Blaser; Pinana, Murer; Bünzli, Sejejs; Morson, Buchli; Böhler, Henry, Graf; Mettler, Kärki, Leone; Gruber, Neuenschwander, Bukarts; Greuter, Rüedi, Berner
Notes
HCC sans Zaetta, Macquat, Kohler, Gehringer, Privet (blessés), Pu (surnuméraires)
GCK sans Voegeli (blessé) Spring, Truog, Schendeler, Backman, Meier (malades)
Viktor Östlund reçoit le prix du public
Marlon Graf et Jaison Dubois sont désignés meilleur joueur de chaque équipe.